Folie Saint-James Neuilly-sur-Seine ©
Claude Baudard de Vaudésir, baron de Sainte-James (sur Loire), trésorier général de la Marine et des Colonies (1738 -1787) achète le domaine de la Chambre en 1772.

Adresse : 32-34 avenue de Madrid

Construction : 1777

Architecte(s) : Jean-Michel Chevotet, François Joseph Bélanger

Folie Saint-James Neuilly-sur-Seine
Folie Saint-James Neuilly-sur-Seine
Folie Saint-James Neuilly-sur-Seine
Folie Saint-James Neuilly-sur-Seine
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Folie Saint-James Neuilly-sur-Seine

La demeure de briques et de pierres habillée d’une façade de style néoclassique qu’il fait réaliser est sans doute l’oeuvre de l’architecte Jean-Michel Chevotet et de son gendre, Jean-Baptiste Chaussard.

Afin de rivaliser avec le château de Bagatelle construit pour le comte d’Artois, le baron de Sainte-James fait appel lui aussi à l’architecte François Joseph Bélanger. Ce dernier conçoit un magnifique jardin, typique des folies du XVIIIe siècle, qui s’étendait sur 12 hectares, de part et d’autre de l’actuelle rue de Longchamp.

Une rivière agrémentée de ponts et de cascades serpentait dans le parc où étaient édifiées de nombreuses fabriques : temple, rocher artificiel, grotte, belvédère, laiterie, pavillons chinois et gothiques, etc…

Au XIXe siècle, le domaine, morcelé puis loti, disparaît peu à peu. En 1844, le docteur Casimir Pinel, spécialiste des maladies nerveuses, installe une maison de santé dans la propriété. Le peintre Toulouse-Lautrec y séjourne d’ailleurs en 1899. Les descendants du médecin, les Semelaigne, poursuivent son oeuvre jusqu’en 1920, quand la famille Lebel acquiert le domaine.

En 1922, le site est classé au titre des Monuments Historiques. Le jardin clos du Temple de l’Amour est alors aménagé. En 1952, l’Etat rachète le domaine et un lycée y est construit entre 1956 et 1959. La Folie Saint-James et son parc sont aujourd’hui la propriété du Conseil Départemental des Hauts-de-Seine.

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