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Le budget primitif constitue le premier acte obligatoire du cycle budgétaire annuel de la collectivité. D’un point de vue comptable, le budget se présente en deux parties, une section de fonctionnement et une section d’investissement. Chacune de ces sections doit être présentée en équilibre, les recettes égalant les dépenses.

La conjoncture tendue ne facilite pas la gestion des collectivités locales. Pour autant, fort de ses excellents ratios budgétaires, la Ville maintient son cap selon ses trois principes : de bonne gestion, d’investissements dynamiques et de fiscalité basse.

Des besoins de financement supplémentaires liés au contexte de crise

Sur la base d’un budget de fonctionnement de 124 millions d’euros :

  • les augmentations de dépenses liées à la conjoncture : hausses des prix de l’énergie, augmentation du traitement des fonctionnaires etc.
  • et les baisses de recettes : en particulier liées à la crise immobilière qui représente une baisse de 30% des droits de mutation,

 représenteront en 2024 un besoin de financement supplémentaire de plus de 9 millions d’euros.

Des prélèvements de l’Etat importants

Les concours de l’État au titre des financements des missions exercées par la Ville pour son compte (état civil, sécurité etc.) sont réduits à « 0 » au nom de la solidarité nationale. À cela, il faut noter des prélèvements de péréquation de la part de l’État afin de financer d’autres communes pour un montant de 11 millions d’euros.

En 10 ans, la somme des moins-values de financement et de prélèvement de l’État vis-à-vis de la Ville atteint un montant (confiscatoire) de 28 millions d’euros. Cela témoigne d’un transfert progressif du poids des déficits nationaux sur les collectivités locales les mieux gérées.

Qualité du service public municipal et investissements dynamiques maintenus grâce à une stratégie budgétaire vertueuse

Dans un contexte budgétaire contraint, sans remettre en cause, ni les services publics proposés, ni les investissements, la Ville agit sur trois leviers : la réduction constante des dépenses de gestion, qui baissent encore de - 0,8% en 2024 ; une gestion dynamique de ses actifs afin d’assurer un autofinancement significatif des investissements ; une fiscalité adaptée qui conduit à un ajustement de la fiscalité locale inchangé depuis 7 ans. Le taux de la taxe foncière de 14,35% à Neuilly demeure l'un des plus bas. A titre de comparaison, la moyenne nationale est de 39,42% et celle des Hauts-de-Seine de 22,22%.

Une offre de services publics élevée

Malgré cet environnement budgétaire tendu, de nombreux services publics sont proposés en termes d’activités culturelles et sportives, en matière de sécurité, renforcée chaque année compte-tenu de l’environnement métropolitain de plus en plus difficile, mais aussi en direction des plus jeunes, comme des plus âgés qui méritent la plus grande attention.

Un programme d’investissement ambitieux pour l’attractivité de Neuilly

En complément de l’entretien récurrent des bâtiments municipaux tels que les crèches, les écoles ou les équipements sportifs... et de l'espace public avec les squares, l'éclairage publique... pour plus de 20 millions d'euros, l’année 2024 sera marquée par la réalisation d’un programme de travaux ambitieux qui renforce l’attractivité résidentielle de Neuilly. Parmi les investissements :

  • la poursuite des travaux des Allées de Neuilly dont l'achèvement est prévu en 2025,
  • la restauration du Centre aquatique, dont la réouverture est programmée en janvier 2025,
  • l’avancée de la 1ère tranche de logements, des ateliers municipaux et de la médiathèque du 167 avenue Charles de Gaulle,
  • le lancement de la restauration de l’Hôtel Arturo-Lopez, rue de Longchamp, afin d’en faire un espace d’animation et de culture au sud de la Ville.

Les Allées de Neuilly

Promenade sur les Allées de Neuilly ©

Le 167

Vue du futur 167 ©

La place Gouraud

Promenade sur la place Gouraud ©

Le centre aquatique

Vue du bassin sportif ©

Le Compte administratif 2023 a été adopté lors du Conseil Municipal du 4 avril 2024. Les taux de réalisation proches de 82% en investissement et 95% en fonctionnement sont excellents au regard du contexte que traversent les collectivités locales.

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